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Petits désordres ordinaires
4 avril 2009

La petite tache de sang qui le perdra

Saint Giniez /8e

Le coffre lourd de l’équivalent de 1 500 euros en pièces de dram (monnaie arménienne), avait écrasé le doigt du cambrioleur maladroit qui venait de le désencastrer d’un bureau de la cathédrale arménienne de l’avenue du Prado dans la nuit du 3 au 4 janvier 2006. La petite tache de sang qui le perdra. Avec ses trois complices, il l’ouvrait à l’aide d’une disqueuse, à l’abri des regards dans une colline du massif de l’étoile. Il changeait le pognon sur la Canebière, le partageait et coupait les ponts avec ses complices. Puis reprenait sa routine de cambrioleur professionnel que d’autres faits conduisaient en prison dans l’indifférence générale. Six mois plus tard l’analyse sanguine de la tache de sang donnait son nom. Six autres mois et l’analyse approfondie confirmait son identité comme cambrioleur de la cathédrale arménienne. Il est tout juste sorti de taule au début du mois et ne répond à aucune des convocations de la police (pour plusieurs faits). Les enquêteurs de la BRAB ne se démontent pas et demandent à son employeur (le garçon est maintenant technicien de surface, ce qui est fort pratique pour un cambrioleur) de les appeler quand il est dans ses locaux. C’est chose faite mardi. Il reconnaît les faits, a oublié le nom de ses complices et s’attend à l’issue de sa garde à vue à être renvoyé aux Baumettes.

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