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Petits désordres ordinaires

14 avril 2009

Un magistrat rend chèvre un déserteur

Préfecture /6e

Les deux Russes ont fait la légion buissonnière. Ils sont déserteurs du Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi et font donc l’objet d’une fiche de recherche. Mercredi alors qu’ils passent devant le commissariat de la place de Rome, les deux malabars sont contrôlés. « Déserteurs » signale un fichier de police. La Police Militaire en est avisée et vient chercher les deux hommes calmes jusqu’ici. Les Policiers Militaires (M.P) ne sont pas connus pour leur tendresse et alors qu’ils sont embarqués dans la jeep M.P, l’un des deux déserteurs choisit de se refaire la belle. La M.P aux fesses accompagnée de la police nationale, le Russe se voit ralenti dans sa course par un magistrat que le hasard avait placé rue de Rome. Il aura beau se débattre ensuite et distribuer de lourds coups de pied il n’y gagnera qu’une garde à vue à la BSU Centre pour rébellion.

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14 avril 2009

Le petit voleur s’attaque à un gros bonnet

Colbert /2e

Le geste est vif, hop ! dans son soutien-gorge. La grand-mère (78 ans) vient d’y glisser l’argent qu’elle a retiré hier vers 10h à la Poste Colbert. Une vieille habitude qui n’a pas échappé à l’œil attentif d’un maraudeur discret. Pendant qu’un peu plus tard la mémé discute avec la pharmacienne du quartier, le garçon, sans la moindre lubricité dans le regard, plonge soudain sa main dans le corsage pour en extraire l’argent. Il courre toujours.

14 avril 2009

Le forcené du commissariat

Saint Pierre /5e

C’est sans aucune raison qu’un homme a écraser une barre de fer sur la tête d’un policier dans le commissariat du 5e arrondissement rue Jean Martin où il est entré précipitamment jeudi à 12h45. Il ne semble d’ailleurs pas posséder toute sa raison. Le policier à passé la nuit en observation et sa blessure est grave.

14 avril 2009

Le scientifique se fait proxénète

Vieux Port /1e

Un jour qu’il sortait de la chambre d’une prostituée en simple consommateur, ce chercheur depuis peu au chômage a senti la possibilité de se reconvertir dans une « activité » lucrative. Fin 2004, il recrute par voie de presse des « hôtesses », étudiantes, prostitués depuis longtemps, femme sans emploi, il recrutera une 20e de filles que les ennuis financiers rassemblent. Il leur prête ses deux studios du Vieux Port et du Cours Julien, fait le ménage, change les draps, est au petits soins. 400 euros la passe d’une heure, la clientèle est huppée. 10 000 euros tombent tous les mois dans ses poches, les filles s’en partage 10 000 autre. Il gagne en trois ans et demis 180 000 euros. Mais tout c’est terminé le 19 février à la sorti d’un studio. La Brigade de Répression du Banditisme de la PJ de Marseille bouclait son enquête en interpellant le proxénète.45 000 euros en liquide étaient trouvé chez lui. Il dort en prison.

14 avril 2009

Gyrophare, tôle froissée et jets de projectiles

La Pomme /11e

C’est bien le troisième feu rouge que cet homme de 47 ans grille lundi à 16h35 depuis que les flics lui collent aux fesses sur l’avenue Saint Julien. Déficient en permis de conduire comme en assurance, il choisit de s’enfuir plutôt que d’accepter un contrôle. Mais le gyrophare bleu du Groupe de Soutient à la Police de proximité (GSP) grossi dans son rétroviseur. Coincé par des renforts en entrant dan la cité Air Bel, le chauffard percute volontairement et à plusieurs reprise le véhicule de police. Il ne peut se dégager et décampe à pied. Les policiers, sous une pluie de projectile qu’un nuage de jeune leur avait réservé, interpellent de dangereux conducteur qui a obtenue une garde à vue mérité dans les locaux de la BSU Sud.

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14 avril 2009

Chronique des menteurs : le pipo ne paie pas

Saint André /15e

Deux hommes en quête d’un briquet lui aurait collé quelques coups au visage pour lui voler son Audi A3 le 12 février dernier sur l’avenue des Aygalades peu après minuit. C’est bien ce qu’il déclarait dans sa plainte au commissariat du 15e déposée un peu plus tard vers 2h30. Et puis miracle, il retrouvait ans la nuit son véhicule dans la cité de la Castellane, mais très accidenté. Une épave. Sa plainte allait lui servir a faire marcher son assurance. Mais la police ne se contente pas de relever la plainte, les flics ne sont pas des sténos. Le groupe Automobile de la Sûreté Départementale a été saisie de l’enquête qui a évidemment démontrée que le garçon de 27 ans s’était planté tout seul, comme un grand. Convoqué lundi, il reconnaissait s’être vautré parce que complètement ivre et recevait une convocation devant un juge pour « dénonciation de délit imaginaire ».

14 avril 2009

Il frappe sa femme au marteau

Saint Jérôme /13e

N’arrivant pas à faire rentrer dans la tête de sa femme sa manière de voir les choses, un homme de 60 ans, mardi à 15h40 dans la cité des Oliviers 2, l’a frappé avec un marteau sur le crâne. Emmenée consciente au CHU Nord, ses jours ne sont pas en danger. A 16h05 le dangereux mari s’est présenté à la clinique Emeraude (11e) où il a été hospitalisé jusqu’à l’arrivée de la police.

14 avril 2009

Un cambrioleur « empreinté »

Prefecture /6e

Partout où il passe, il laisse des traces de doigts. Alors qu’il dort déjà aux Baumettes depuis quelques mois pour cambriolage, ce garçon de 23 ans en est extrait fin janvier pour s’expliquer sur la présence de ses empreintes dans une société de la rue d’Italie qui a été visité en février 2007. Perte de mémoire de circonstance, le parquet de Marseille décide de le réinterroger début mars. Et comme il vient d’être libéré, il est convoqué dans les services de la Brigade de Répression des Atteintes aux Personne de la sécurité publique. Les enquêteurs en profitent d’ailleurs pour lui notifier la présence de ses traces de doigt dans un appartement de la rue Guy Fabre, cambriolé quelques jours après sa libération. L’homme nie bêtement et est renvoyé en prison. Il y réfléchi à l’achat futur de gants.

14 avril 2009

Faute de plomb, voilà déjà un parpaing, dans sa tête

Malpassé /13e

Sur l’avenue Saint Paul, devant le collège Edmond Rostand, mardi après midi, un garçon à la tête d’un groupe d’adolescent fait le mariole. Trop bruyant, trop remuant, trop dérangeant, trop insultant… s’en est trop, le CPE de l’établissement appelle la police. L’arrivé de l’équipage police secours sous les hués et les insultes plante l’ambiance, le groupe reste groupé, l’excité reste excité. « on est chez nous ! » (ils sont de la cité Corot juste en face), « cassez-vous ! », « espèce d’enc. » et autre « bande de trous du c. ». Les policiers interpellent l’adolescent (15 ans) qui fait preuve d’une soudaine lucidité arithmétique : « ils sont que trois, on est plus qu’eux, libérez moi, jetez leur des pierres ». Si mathématiquement, ça tient, cela manque de pragmatisme. Qu’il vienne d’ajouter « incitation à l’émeute » aux déjà acquis « outrages et rébellion » n’est à cet instant pas un problème pour lui. Par contre, que parmi les pierres et autres canettes de verre jetées sous ses conseils par ses amis sur les policiers, un parpaing l’atteigne à la tête est déjà plus problématique. Après quelques soins à l’hôpital de l’Avéran, il a été placé en garde à vue.

14 avril 2009

Elle jette son bébé au sol

La Timone /10e

Les médecins des urgences pédiatriques de l’hôpital de la Timone (10e), vendredi, ont rapidement prévenu les autorités : le bébé, de pas encore deux mois, qui a été admis en début de semaine dernière avec une fracture du crâne et des hématomes sous duraux, ne doit ses blessures qu’à de probables maltraitances. La brigade des mineurs de la sécurité publique place alors les parents en garde à vue. La mère reconnaît des coups de pied dans le cosy de son fils mais surtout de l’avoir volontairement jeté au sol. Seul explication fournie : un début de déprime. Les blessures sont très graves.
La mère a été écrouée aux Baumettes dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire.

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